MÉDITERRANÉE
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Christ en croix de Diego Velázquez est une œuvre baroque, conservée au musée du Prado. Peinte à l’huile sur toile, elle représente un Christ apollinien, nu et frontal, avec une sérénité remarquable malgré la souffrance. Sans éléments narratifs, elle mêle spiritualité et maîtrise artistique.
Le Ram Baule est un masque traditionnel des Baule, peuple Akan de Côte d’Ivoire. Il représente souvent des têtes de bélier avec des cornes spiralées, symbolisant la force masculine et la vigueur. Sculpté en bois, il est utilisé dans les cérémonies Gbagba pour célébrer et invoquer des esprits.
The Course of Empire: Desolation de Thomas Cole est la dernière œuvre d’une série illustrant le cycle de vie d’une civilisation. Elle montre une cité en ruines, envahie par la nature. Symbolisant la fragilité des empires, elle reflète une vision pessimiste de l’histoire humaine et la puissance du temps.
Méditerranée vient du latin mediterraneus, signifiant « au milieu des terres » (medius pour « milieu », terra pour « terre »). Ce terme apparaît au VIe siècle avec Isidore de Séville pour désigner une mer entourée par les continents, reflétant son rôle géographique central. La Méditerranée a servi de creuset à ces religions, avec des échanges culturels mais aussi des conflits (croisades, reconquista).
Les trois religions monothéismes sont nés dans des régions proches du bassin méditerranéen. Le judaïsme a émergé en Judée, le christianisme s’est propagé à partir de l’Empire romain, et l’islam, bien que né en Arabie, s’est rapidement diffusé sur les rives méditerranéennes.
Ces religions ont structuré l’espace méditerranéen par leurs échanges culturels et religieux. Jérusalem, Rome et Médine sont des lieux saints qui ont façonné la géopolitique et les identités locales.
Ces religions partagent un héritage spirituel commun mais divergent sur la nature divine, les voies du salut et les pratiques rituelles, reflétant des interprétations distinctes de la révélation.
Dans cette création, Jésus, sur la croix, porte un masque Baul représentant un bélier, en référence à l’Agneau de Dieu qui symbolise son rôle de victime sacrificielle pour racheter les péchés de l’humanité. Inspirée par l’agneau pascal de l’Ancien Testament, elle incarne innocence, pureté et rédemption par le sang versé.
Œuvre originale : Christ en croix (1632).
Artiste : Vélasquez.
Masque : Ram Baule — Côte d’Ivoire.
Photographie : Tim Hamill.
Arrière-plan : The Course of Empire Desolation (1836 ).
Thomas Cole.
